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Fonctionnement réseau de D-STAR

 

(Leçon 4)

 

 

Mise en situation

Nous nous approchons de l’aspect pratique de D-STAR. Le fonctionnement réseau est au cœur de la liaison D-STAR puisque le réseau local, qui se suffit très bien à lui-même, voit son efficacité se décupler dès lors qu’il se joint à un ou plusieurs autres réseaux locaux par la magie de la passerelle (gateway) Internet. Mais tout cela nécessite un protocole d’appel.  Ce qui vient, décrit ce protocole et vous fait entrer de plein pied dans le fonctionnement du « réseau D-STAR ».

 

Résumé

 

L'étudiant apprendra comment le système  D-STAR utilise les lettres d'appel  pour « router » les communications. Le concept d'une zone D-STAR  ne peut exister sans celui de passerelle au moyen de laquelle le contact entre zones locales est possible. La programmation des indicatifs d’appel nécessaires à la communication en simplex avec D-STAR sera aussi abordée.

Les signes d’appel

 

Les packets D-STAR contiennent les indicatifs d'appel identifiant l'origine et la destination de chacune des transmissions, tout autant que ceux des stations répétitrices qui en assurent le relais. Les indicatifs d’appel sont conservés dans la mémoire de  chaque radio D-STAR.

Quatre (4) indicatifs d'appel doivent être utilisés dans une radio D-STAR pour un fonctionnement maximal : MY CALL, UR CALL (UR = Your), RPT1 (répéteur1) et RPT2 (répéteur2). Deux (2) indicatifs suffisent pour travailler localement, en port simple. Ils sont : UR CALL (CQCQCQ) et RPT1. L’utilisation d’une passerelle (gateway) nécessite les 4 indicatifs d'appel.

Comme vous l’avez vu dans la leçon précédente, chaque packet D-STAR peut emmagasiner jusqu'à quatre indicatifs d’appel différents. Le tableau 4-1 ci-dessous en fait la liste en montrant le nom du champ des quatre indicatifs d’appel :

 

-      Own Call Sign – l’indicatif d'appel de l'utilisateur effectuant la transmission se réfère à « my call sign »

-      Counterpart Call Sign – le signe d’appel de la station que l’utilisateur désire contacter ou avec laquelle il entretient une conversation se réfère à « ur call sign ou your call sign»

-      Sender Repeater Call Sign – le signe d’appel du répéteur et du module spécifique utilisé (A-D : voir figure 4.3)  par l’intermédiaire duquel l’utilisateur désire communiquer se réfère à « repeater 1 »

-      Receiver Repeater Call Sign - l’indicatif d’appel du répéteur et du module spécifique utilisé (A-D : voir figure 4.3) au moyen duquel l’utilisateur qui répond se réfère à « repeater 2 »

Tableau 4-1

tableau4.1.png

 

Les indicatifs d'appel identifient l'origine du packet, sa destination et les répéteurs utilisés. Le réseau D-STAR a besoin de ces informations pour s'assurer que les packets venant d'une station à destination d’une autre prennent le bon chemin, tel qu’illustré à la figure 4-2 ci-dessous. Les répéteurs peuvent être localisés n'importe où, là il y a accès à Internet, à la ville, dans un autre pays ou sur un autre continent.

tableau4.2.png

 

Figure 4.2

 

Chaque répéteur D-STAR peut avoir jusqu'à quatre modules consacrés  à la voix ou aux données.  Chacun est identifié par une lettre : A, B, C ou D. Chaque module agit comme un répéteur indépendant mais partageant un même contrôleur. En ajoutant la lettre d'identification du module  (A,B,C ou D) dans le signe d’appel du répéteur, l’information est dirigée seulement vers le module désigné par la lettre.

Il est important de se souvenir que même si un message D-STAR est dirigé vers une station définie (sauf s’il chemine par Internet), ce message devient public comme s’il était véhiculé par un répéteur analogique. Il peut donc être écouté par n’importe qui. Retenons que la conversation privée n’est pas possible sur le réseau D-STAR.

D-STAR reconnaît les indicatifs d'appel (assignés par le gouvernement) d'utilisateurs ou de répéteurs allant jusqu'à 8 caractères.  Ce qui est suffisant pour un indicatif d’appel de 6 caractères auquel on peut ajouter une barre oblique (slash) et un indicateur numérique de portable. De l’information supplémentaire peut être ajoutée comme suffixe dans le deuxième champ du signe d’appel « Own Call » de la station d’origine.

Notez que la lettre de suffixe doit être placée dans le 8ème espace disponible de l’indicatif d'appel. Par exemple, si le répéteur a un indicatif d'appel de 4 caractères, trois espaces doivent être ajoutés avant d’entrer la lettre du suffixe de routage.

Si la chaîne de caractères "CQCQCQ" est présente dans  l’indicatif d'appel de la station contactée (counterpart), cela indique, comme s’il s’agissait d’un répéteur analogique, que la station à l’origine de l’appel lance un appel général.

 

Préfixes et suffixes

En D-STAR, les préfixes et les suffixes ajoutés au signe d'appel n'ont pas le même sens que dans une transmission analogique. Ils ne sont pas formatés de la même manière. Ces préfixes et suffixes sont des informations de routage et de traitement des packets destinés au contrôleur du répéteur. Les caractères du suffixe de D-STAR sont séparés de l'appel par des espaces.

Simplex (de radio à radio)

 

Le contact D-STAR le plus simple, on l’aura deviné, se fait en mode simplex, c’est-à-dire sans l’utilisation d’un répéteur. Pour établir le contact en simplex, la station qui appelle inscrit son indicatif d’appel dans le champ « Own Call Sign »  et "CQCQCQ" - ou l’indicatif d’appel de la station  désirée - dans le champ « Counterpoint Call Sign ». Le tout s’accomplit alors comme si c’était un appel analogique.

 

Opération du répéteur

L'utilisation d'un répéteur D-STAR local ressemble beaucoup à l’utilisation d’un répéteur analogique sauf que l’indicatif d'appel du répéteur D-STAR doit être inscrit dans le champ du « Sender Repeater Call Sign ». Le répéteur, pour relayer un signal D-STAR, doit reconnaître son propre indicatif d'appel dans les packets de la station émettrice, laquelle doit inclure aussi la lettre d’indentification (A,B,C ou D) du module du répéteur utilisé.

Zones D-STAR

 

Tout comme les répéteurs analogiques peuvent être reliés entre eux pour agrandir leur champ de communication, les répéteurs D-STAR le peuvent aussi mais sous forme de zones. Une zone D-STAR se compose de tous les modules du répéteur qui partagent une passerelle commune vers Internet tel qu’indiqué au tableau 4-3 ci-dessous.

tableau4.3.png

 

 

Tableau 4-3

Parmi les groupes de répéteurs, les modules identifiés avec la même lettre, tels que 'B', forment une zone D-STAR. La zone peut être un simple répéteur accompagné d’un seul module correspondant à la lettre B (comme ici) ou de plusieurs modules identifiés à la même lettre (en l’occurrence B dans notre exemple). Une chose importante à se souvenir : tous les répéteurs doivent partager une même passerelle.

La passerelle (gateway) D-STAR

 

Une passerelle D-STAR est une connexion large bande à Internet d'un contrôleur de répéteur D-STAR à d'autres répéteurs D-STAR partout dans le monde. La passerelle est au service de ses utilisateurs, mais ces derniers sont tenus de connaître l’indicatif d’appel du répéteur de la zone à qui  appartient la passerelle. Le fait d'ajouter un "G" à un signe d’appel du répéteur ordonne au même répéteur de diriger le message vers la passerelle. Notez que le "G" doit être dans le 8ème espace disponible dans le signe d'appel. Ainsi, si le répéteur détient un signe d'appel de 4 caractères, trois espaces doivent être ajoutés avant le "G".

Routage et régistre

 

Et qu’arrive-t-il si l'utilisateur ne connaît pas l’indicatif d'appel du répéteur avec lequel la station fonctionne ? Réponse : le réseau D-STAR fournit automatiquement les renseignements requis au moyen du registre.

Le registre est une base de données d’indicatifs d'appel d'utilisateurs enregistrés au réseau D-STAR par des opérateurs du système de répéteurs. Chaque passerelle D-STAR détient une copie de cette base de données, laquelle est maintenue à niveau par des « serveurs fiables » disposés autour du monde. Chaque base de données de la passerelle D-STAR est mise à niveau chaque jour.

Pour qu’une  personne puisse utiliser le réseau D-STAR, il faut que son indicatif d'appel soit ajouté à la base de données par un opérateur de répéteur D-STAR (tel qu’on demande parfois un mot de passe pour entrer dans un système informatique). Notez qu’il est possible de faire des contacts en mode simplex sans inscription.

Une fois l’indicatif d’appel ajouté à la liste, l’adresse de l'utilisateur du répéteur sera actualisée dans la basse de données, laquelle, à son tour, mettra à niveau toutes les passerelles D-STAR.

Pour contacter une station inscrite, la station qui envoie le message entre l’indicatif d’appel de la station recherchée dans le champ Counterpart Call Sign (UR Call Sign) et donne l’ordre au répéteur d’utiliser la passerelle en ajoutant G à l’indicatif d’appel des répéteurs RPT2 ou RPT1. Le contrôleur D-STAR vérifie la présence de la station dans la base de données et, si tout est correct, dirige l’appel vers le répéteur, là où l’appel est logé.

La prochaine leçon nous amènera à discuter des radios D-STAR. Les connaître, les apprivoiser… du concret et du plaisir en perspective !

À bientôt

Claude Lalande VE2LCF

Sites visités

http://www.jonrichardson.co.uk/stash/D-Star_G1_Gateway_Course/Lesson%204.pdf
http://www.bosshardradio.com/dstar.ppt#14
http://www.ke5lgg.com/dstar/index.html
http://www.babylon.com/definition/call_sign/French

 

 

 


Date de création : 21/09/2011 @ 01:16
Dernière modification : 23/09/2011 @ 21:50
Catégorie : Présentation - Cour D-STAR
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